(POUR COMPLETER "HANS PFAALL")
(...) On peut démontrer par les lois de l'optique, qu'il n'existe pas d'impossibilité à la construction d'instruments suffisamment puissants pour établir définitivement si la lune est habitée ou non. La difficulté qui empêcha le grand télescope de Herschel de percer ce secret ne tint pas tant dans l'insuffisance des lentilles, qu'au défaut de lumière dans le tube, l'écartement des rayons lumineux étant trop grand pour rendre les objets distincts.
(...)
La lune est une substance phosphorescente qu'excite l'action du soleil, et sa surface peut continuer à émettre une faible lumière quelque temps encore après le coucher du soleil, -- celle-ci tenant lieu de crépuscule. (...)
Faire de l'invisible moitié de la lune notre enfer.
(...)
Si nous calculons soigneusement la force de gravité sur la lune, nous trouverons que, si un corps était projeté de sa surface avec une impulsion lui imprimant une vitesse de 8.200 pieds pour la première seconde, dans la direction d'une ligne joignant les centres de la terre et de la lune, il ne retournerait pas à la surface de la lune, mais deviendrait un satellite de la terre. Une telle impulsion pourrait même l'amener, après beaucoup de révolutions, à tomber sur la terre.
Mr. Harte calcule 6.000 pieds. Si c'est ainsi, une force trois fois plus grande que celle d'un canon enverrait un corps au delà du point d'égale attraction -- une force que déploient fréquemment les volcans et les vapeurs souterraines.
(...)
(Extraits d'une suite de notes manuscrites restées inédites jusqu'en 1902, et destinées, dès 1838-39, à la révision de l' "Aventure sans pareille d'un certain Hans Pfaall".
Traduction de J. Crépet -- 1936.)
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